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Je vous ai manqués ? Je sais ça fait longtemps mais à voyager aux quatre coins de la Chine, on en perd Internet. Bon alors pour tout vous dire, je suis à nouveau en France (déjà… ou enfin) et je vais tenter de ne pas vous noyer sous dix pages de ma prose. Non je vais tenter de vous faire un résumé mais avec tous les détails.
On en était resté au milieu du voyage organisé… Après Suzhou, on est parti à Wuzhen, une ville sur l’eau toute reconstituée. Là le guide nous propose de comparer le vin fabriqué ici à nos Bordeaux. On tente de lui expliquer que pour comparer quelque chose il aurait fallu qu’il nous serve autre chose que du saké. On part ensuite vers Hangzhou et un parc qui aurait pu être magnifique s’il y avait eu 10 fois moins de monde. La visite commerciale du jour est une maison de thé ou en plus des vertus médicinales incroyables de ce thé unique, on nous vente les mérites des vendeuses qui remplissent à ras bord (vous voyez comme on est gentil on vous en donne plein !) les boîtes que les chinois de notre groupe achètent sans broncher. Meilleur resto de la semaine puis spectacle ! Débordant de couleurs, d’acrobaties, d’effets spéciaux, on ne regrette pas le déplacement surtout qu’on a droit aux places VIP : premier rang en plein milieu, mieux placé tu meurs, c’est le luxe !
Dernier réveil, on part faire une petite croisière sur le lac de l’ouest (au moins 36 lacs portent ce nom mais évidemment celui que vous voyons est le plus beau !) puis une ballade dans un joli parc avant de rejoindre le fabrique de soie, où nous sommes priés de laisser notre argent en échange de magnifiques étoffes, uniques, magnifiques, jolies, comment peut on hésiter devant tant de beauté ? heu … ben c’est à dire que l’argent ne coule pas à flots hein, il en sort pas de sous mon lit tous les jours ! Comment !! Mais c’est des tissus uniques, et puis je suis blanche alors je dois avoir de l’argent donc je peux acheter c’est pas cher ! Ils me rendent folle ces chinois !
Retour à Shanghai où l’on nous dépose directement à la gare où l’on a plus qu’à attendre le départ de notre train pour Pékin, dernière étape de notre voyage.
Petite anecdote rigolote à notre arrivée. En sortant de la gare, on ne voit pas qu’une énorme queue se forme pour attendre des taxis, on en cherche d’un autre côté vainement, les seuls qui acceptent de nous prendre nous demande entre 80 et 500 (!!) yuans pour le trajet qui d’après nos calculs ne doit pas en valoir plus de 20… Lorsqu’on découvre la queue on comprend mieux pourquoi ils osaient nous demander de telles sommes. On prend le métro. Arrivé à la bonne station avec nos deux énormes valises, on se dit que même si l’hôtel n’est pas loin il sera plus reposant d’y aller en taxi. Le taxi que nous arrêtons semble bien embêté. On ne comprends pas pourquoi. Après avoir fait le tour du pâté de maison (rues en sens unique) et être descendu du taxi à cinquante mètres de notre point de départ, nous comprenons la tête étonnée de notre chauffeur, on est quitte pour 10 yuans et un bon fou rire.
Après un peu de repos bien mérité, on se lance à l’assaut de la Cité Interdite et de la place Tien an men. C’est grand c’est imposant et c’est grand. Il fait beau et chaud mais pour une fois pas trop humide, les balades sont bien agréables. Notre deuxième jour est consacré au Palais d’été où nous faisons un petit tour de pédalo devant la résidence de vacances des empereurs. Puis nous découvrons le Temple du Ciel (tout en travaux c’est un peu décevant) et nous finissons la journée sur un marché de nuit : on y trouve en pagaille des brochettes de peau de serpent, de poulpe,… on se rabat sur les brochettes de fruits caramélisés. Hum… un vrai délice. On finit notre séjour par la grande muraille de Chine et par un fameux restaurant de canard laqué ou nous recroisons par hasard (le monde est petit) l’américain qui nous avait participé à notre voyage organisé !
Dernière aventure avant l’avion, le taxi que nous prenons pour nous rendre à l’aéroport fait sa sieste au volent si bien que nous craignons de ne jamais arriver. On aura passé la bonne demi heure de trajet à claquer dans nos mains, parler fort et même chanter des chansons, lui faire mettre la radio, lui donner un bonbon et sa bobonne de thé… Ouf, nous entrons dans l’aéroport et quelques heures et turbulences après, on est en France.
Si j'ai un peu plus de courage que maintenant, vous aurez bientot les photos qui viendront illustrer ce post.